Mai 1951, naissance à St Quentin dans l’Aisne. Je suis donc Picard. Et en même temps je nais avec ce don de dessin.
1954, mes parents déménagent en Lorraine, je suis donc un peu Lorrain aussi . Loin de la mer, débute mon amour pour les bateaux.
1968, je m’engage dans la Marine Nationale pour cinq ans.
Ensuite, j’ai travaillé dans le civil jusqu’à ma retraite.
Novembre 1985 : j’arrive à Nantes et je n’en suis plus reparti depuis. Je suis donc un peu Breton aussi.
Je dessinais déjà occasionnellement avant mais c’est en arrivant à Nantes que j’ai décidé de travailler le dessin de façon sérieuse. C’est à dire que je travaille au moins une à deux heures tous les jours, avec la recherche d’une expression personnelle dans mon œuvre.
Je suis passé par plusieurs modes d’expression, mais aussi par plusieurs techniques.
Dès le début j’ai travaillé avec l’encre de chine à la plume, ensuite je suis passé par différentes techniques de crayons noirs.
Quelques essais avec l’aquarelle mais je n’ai pas accroché à cette technique.
Un jour un de mes amis me montre un petit dessin aux crayons de couleur, dés lors je suis passé du noir et blanc à la couleur. Aujourd’hui je ne travaille plus qu’avec cette technique qui correspond parfaitement aux sujets que je traite en m’apportant la précision de trait qui me convient.
Mes sujets sont principalement paysagistes. Campagnard mais principalement urbain. A la façon de Canaletto, je préfère les vues d’ensembles pour ce qui est des villes, être le témoin de mon époque. Car à part les noms des magasins, je ne change rien de ce que que je vois.
Le crayon de couleur permet une grande précision, chaque détail d’un édifice est dessiné. Les formats comptent aussi, car les vues panoramiques sont appréciées.
le dessin est un don que j’ai reçu dès ma naissance. Mais cela fait maintenant plus de trente ans que je dessine assidûment. J’ai amassé depuis tout ce temps des centaines de dessins et j’avoue avoir du mal à m’en séparer. Je n’ai pas envie de voir mon œuvre dispersée et disparaître. Ce n’est pas prétentieux, je pense, que de vouloir laisser à mes enfants, un travail qu’ils pourront contempler dans tout son ensemble.
D’un autre côté, tout garder pour soi, n’est pas une démarche d’artiste digne de ce nom. On vous a fait don de la vie, votre vie doit être un don pour les autres.
Mon désir est aussi de partager mon œuvre avec un public. C’est pourquoi je propose de diffuser mes dessins en les faisant reproduire sur un support tel que le »dibond ».
Mon désir est que plusieurs personnes puissent avoir plaisir à posséder mon travail. Chaque dessin est numéroté sur 29 et signé.
Mes dessins sont complexes à réaliser. Je suis donc obligé de travailler en atelier d’après des photos que je prends moi même. Souvent prises au cours de voyages, je ne pourrais pas travailler sur place, faute de temps.
J’exécute donc mes dessins sur un papier épais (300g) aux crayons de couleur. Ensuite je les fais scanner pour obtenir un dossier informatique auquel je rajoute la numérotation et ma signature. Le tout est envoyé dans une imprimerie qui travaille sur le Dibond.
Le Dibond est un produit industriel dont se servent beaucoup d’entreprises, notamment pour fabriquer des meubles, cloisons et aussi des enseignes de magasins. Ce sont des plaques de plastique dont les faces sont recouvertes d’une feuille d’aluminium. C’est un produit qui ne craint pas l’eau, et les encres utilisées sont anti UV.
J’ai choisi ce mode d’expression, car je trouve que par rapport au support papier qui nécessite d’être encadré, et qui reste fragile, j’offre à mes clients une œuvre qui durera dans le temps. La présentation sans encadrement donne un aspect moderne, mais le client peu aussi le faire encadrer à son goût. Le dessin est recouvert d’une pellicule donnant un rendu qui lui donne un aspect brillant proche du verre.
Mes récompenses